Paris, le 17 Février 2019
Communiqué de presse
L’IPDD observe que, d’une part, la France affirme son attachement à la démocratie et aux droits de l’Homme, apportant son soutien à l’opposition démocratique vénézuélienne jusqu’à reconnaître l’opposant Guan Guaido comme président du pays, et, d’autre part, n’hésite pas à protéger les dictateurs africains par la force comme en témoigne l’intervention militaire du 3 au 7 février 2019 en faveur du dictateur Idriss Déby Itno au Tchad, ou par l’intimidation judiciaire comme dans le cas du dictateur Ismaël Omar Guelleh dont la justice aux ordres vient d’obtenir la mise en examen à Paris de l’opposant Mohamed Kadamy Youssouf, exilé sur le sol français.
Il s’agit d’un décalage patent entre le discours pro-démocratique du gouvernement français et ses actes sur le terrain mais aussi d’une stratégie de deux poids deux mesures au détriment des aspirations démocratiques de deux peuples africains.
Par sa protection de ces deux dictateurs africains, qui tranche avec son soutien aux démocrates vénézuéliens, la France envoie un message très négatif aux démocrates et aux peuples d’Afrique.
Par conséquent, l’IPDD déplore cette stratégie contre-productive et demande qu’il y soit mis fin au profit d’une politique respectueuse des peuples africains et partant mutuellement profitable.
Pour l’IPDD
Mahamoud DJAMA
Chargé des relations extérieures de l’IPDD
Coordination du MRD (Djibouti) en Europe
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